Cette journée observée le 13 octobre de chaque année offre l’occasion de rappeler à la conscience collective les risques de catastrophes et la nécessité de leur prise en compte dans la planification des activités de développement.
Accroître la résilience des services de base et infrastructures essentielles face aux risques de catastrophes, c’est le thème retenu cette année. Il s’agit de sensibiliser les acteurs et la population en vue de réduire les dommages causés par les catastrophes naturels, inondations, tremblements de terre, ouragans, etc., a laissé entendre la ministre Kassa-Traoré.
L’édition de cette année met l’accent sur l’objectif D du cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophes qui est : « réduire nettement, d’ici à 2030, la perturbation des services de base et les dommages causés par les catastrophes aux infrastructures essentielles, y compris les établissements de santé ou d’enseignements, notamment en renforçant leur résilience », a souligné le directeur de l’Agence nationale de prévention des catastrophes, Yoma Baka.
Quatre panels axés sur les changements climatiques et leurs cortèges de dégâts ont été animés par d’éminents conférenciers qui ont formulé des recommandations. M. Blakimé Tètou-Houyo DG de la DGIEU, a été l’auteur de la communication 2 intitulé : « urbanisme et habitat face aux risques de catastrophes ».
Ces dernières années les catastrophes sont non seulement plus fréquentes mais impactent négativement les communautés et leurs moyens de subsistance. C’est pourquoi il est indispensable de veiller à ce que les infrastructures notamment des établissements scolaires et de santé soit construits selon la réglementation et les normes pour résister aux aléas.